La CGT exige l’arrêt immédiat de la réforme des retraites

La CGT réaffirme sa position : la seule suspension acceptable est le blocage immédiat de la réforme fixant l’âge légal à 62 ans et 9 mois et la durée de cotisation à 170 trimestres pour toutes les générations, en vue de son abrogation définitive.

Pour le syndicat, les annonces de reports ou d’aménagements partiels ne suffisent pas. Il s’agit d’une mesure d’urgence pour mettre fin à une réforme jugée injuste, qui pénalise les travailleurs, notamment les femmes et les jeunes actifs.

La CGT appelle à la mobilisation continue pour obtenir gain de cause : ni recul, ni compromis. L’objectif reste clair : l’abrogation totale de la réforme.

Sous la pression de la rue, le Premier ministre a annoncé la « suspension » de la réforme des retraites. En réalité, il s’agit d’un simple décalage : les 64 ans restent dans la loi, simplement reportés. Seules les générations nées entre 1964 et 1968 pourront partir 3 mois plus tôt – une miette, tandis que le reste de la réforme est gravé dans le marbre.

Pire : le gouvernement en profite pour aggraver les attaques dans le PLFSS :

• Ponction sur les mutuelles → Hausse des cotisations pour les salariés et retraités.
• Années blanches → Gel des pensions en 2026, puis baisse de 0,9 point sous l’inflation en 2027, et 0,4 point les deux années suivantes. Un hold-up sur le pouvoir d’achat !

Des solutions existent pour financer l’abrogation :

• Supprimer les 80 milliards d’exonérations de cotisations (dont 5,5 milliards non compensés).
• Égalité salariale femmes/hommes → 6 milliards/an.
• Élargir l’assiette des cotisations (primes, intéressement) → 4,4 milliards.
• Taxer les dividendes comme les cotisations patronales → 10 milliards.
• Lutter contre le travail illégal → 6 à 8 milliards de cotisations retrouvées.

La mobilisation paie, continuons ! Les retraité·es étaient dans la rue le 6 novembre – à nous de généraliser la lutte : entreprises, territoires, branches. Seule la pression massive fera reculer le gouvernement et obtiendra l’abrogation.

Unité et détermination : nos retraites valent mieux que leurs reculs !

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